Valparaiso : cocktail de choc
Bonjour à tous ! Voici un mini article sur notre très agréable séjour à Valparaiso. Nous ne devions pas y rester si longtemps, mais un ensemble de circonstances et une envie de nous poser longtemps font que nous y sommes depuis déjà plus d'une semaine !
Nous squattons une partie de la maison de Susana, Felipe et leur adorable petit bout de chou Amanda, 2 mois. Ils nous ont accueilli très gentiment, nous permettant de profiter pendant une semaine de : ne pas se préoccuper de savoir où dormir le soir, quatre murs et un toit étanche pour dormir, d'un matelas épais pour se reposer, d'une grosse couette dodue pour se blottir,
En route pour Valparaiso !
"Comment, déjà un nouvel article !?" Mais oui, mais oui, mes bons amis : moins de deux semaines se sont écoulées depuis notre dernier article et notre dernière pause à Mendoza. Mais une belle étape, dure, mais avec des efforts largement récompensés par un paysage encore à couper le souffle et enfin un retour sous un climat qui nous manquait : le climat océanique ! Mais commençons par le début...
Nous vous avions laissé au dernier épisode dans la belle ville de Mendoza, un verre de bon vin chilien dans la main. Nous y sommes restés quelques jours, histoire de souffler de notre passage sur la route 40.
Plein Sud face au vent
Argentine. Nouvelle étape. Nouveau rythme de vie. Nouveaux codes. Nouvelles expressions. Comme à chaque entrée dans un nouveau pays, il nous faut nous adapter. Cette fois-ci, nous prenons notre temps en nous posant presque deux semaines à Salta dès notre entrée dans le pays. Deux semaines de tranquillité et de récupération. De cyclistes du désert, nous passons à l'état de larves. Nous dormons, nous mangeons des glaces, des pizzas, des empanadas et des légumes, nous traînons sur internet, nous nous baladons dans les rues ensoleillées de la ville dans l'air chaud du printemps, nous croisons quelques amis et prenons du bon temps. Bref, c'est relâche, nous retrouvons avec délectation les plaisirs de la vie moderne !
Là-haut
Voilà, nous sommes sortis du Salar. Et à peine ce monument du cyclo-tourisme sud-américain parcouru, nous nous lançons à l'assaut d'un autre tronçon mythique des routes de ce continent : la région sud-ouest de la Bolivie, appelée Sud-Lipez. Déjà 10 jours que nous avons quitté La Paz, 10 autres jours sur les vélos nous attendent pour atteindre la frontière chilienne. Nous sommes à la fois impatients, impressionnés, nerveux, ravis... Les prochains jours s'annoncent comme les plus difficiles et nous les savons bien. L'excitation provoquée par le défi est bien là, mais aussi l'appréhension de se frotter à un gros très morceau de cyclotourisme ! Pour la première fois depuis le début du voyage, il nous aura fallu un peu de temps avant de réussir à écrire cet article. Les épreuves du parcours ont été nombreuses et parfois difficiles à surmonter.
10 000 kilomètres et des brouettes !
Ah Bolivie ! Pays de tous les extrêmes ! Bon, vous me direz : "Pas très original comme entrée en matière pour cet article. Vous avez déjà dit ça pour le Pérou, on tourne en rond là !". Eh bien oui. C'est que nous n'avions pas encore passé le choc Bolivie... Désert culinaire, désert de sable, désert de cailloux, pas un brin d'herbe, désert de bon sens, désert humain et même, même ! désert musical. Sauf si bien sûr les morceaux nasillards accompagnés de clips kitchissimes boliviens rentrent dans la catégorie "Musique", mais ça on en doute. Nous y reviendrons.
Le Pérou légendaire
Cuzco ! De quelle autre ville aurions-nous pu rêver pour fêter nos 1 an de voyage ? Après la mémorable traversée de la Cordillère Blanche à vélo une semaine auparavant, nous avons continué sur notre lancée et enchaîné les endroits mythiques. Rajoutez à cela une bonne pause dans "l'agenda vélo", une grosse louche d'amis, une pincée de ville mythique, une cuillère de beau temps et un soupçon de tarte au citron : vous avez là tous les ingrédients réunis pour deux semaines incroyables !
Un an sur la route !!!
Un an, une année, douze mois, trois cent soixante cinq jours... Voilà déjà tout ce temps que nous sommes partis de France !! Nous avons du mal à y croire nous même. Pour l'occasion et comme promis, voici un épisode glacé de nos aventures péruviennes : la traversée de la Cordillère Blanche !
En guise de préambule, rappelons quelques chiffres et faits : "la Cordillère Blanche, c’est 50 pics à plus de 5700 mètres dont 22 sommets à plus de 6000 mètres, répartis sur une chaîne de 22 km de large et 180 km de long. En comparaison l'Amérique du Nord ne compte que 3 sommets supérieurs à 5700 m et l’Europe aucun bien sûr !" (Encyclopédie Dou & Dou). Cela nous impressionnait énormément. Au point que
C'est Pérou l'asphalte ???
Bonjour à tous ! Tout d'abord, nous espérons que tous ceux qui avaient la chance d'en avoir ont bien profité de leurs vacances, que le soleil a pour une fois été au rendez-vous et que la reprise s'est bien passée. On pense bien à vous, enfin surtout Olivier qui vient enfin de fêter ses 1 an de vacances... Voila bien longtemps que nous n'avions point donné de nouvelles, déjà presque 1 mois, comme le temps passe vite. La faute au manque de temps, et surtout à l'impossibilité de trouver une connexion internet potable. Même nos pauvres parents n'ont pas beaucoup reçu de signes de vie ! Il faut dire que nous avons passé les dernières semaines bien loin du monde moderne. Nous avons beaucoup pédalé, mangé du dénivelé, rit, pleuré, bavé, rencontré des péruviens étonnants, parfois casse-bonbons, toujours accueillants, nous avons mangé la poussière,
Des fraises et du champagne !
Le Pérou ! Après l'avoir tant imaginé, nous voici donc enfin au pays des lamas, des bonnets en poil d'alpaga, des montagnes aux proportions démesurées, des condors, et surtout, surtout ! La maison mère des groupes à flûte de pan présents sur toutes les places de France. Le Pérou : quelle bonne surprise ! Car après la Colombie et l'Équateur, pays on ne peux plus accueillants et agréables, nous avions quelques appréhensions à entrer au Pérou, pays bien plus touristique et dont nous avions reçu des échos peu encourageants. Mais pour le moment, rien à redire, les péruviens ont un grand sens de l'hospitalité. Nos trois premières semaines dans ce grand pays ont été du pur bonheur !
Entre Équateur et Pérou
Voila ! L'Équateur, c'est déjà fini ! Un mois pile, jour pour jour, passé dans ce joli et montagneux pays. S'il y a bien une chose que nous en retiendrons, observation faite par tous les cyclotouristes rencontrés, c'est que les ingénieurs des Ponts et Chaussées d'Équateur ne sont jamais montés sur un vélo de leur vie ! D'où des routes vertigineuses aux pentes démentielles, vraiment pas évidentes à grimper en vélo, avec notamment le dernier tronçon de route entre Cuenca et Vilcabamba.
Après avoir eu bien du mal à partir de notre dernière grosse pause, nous avons finalement pris la route le dimanche 22 juillet en direction du Sud. Rapidement, nous avons regretté ces longs jours d'inactivité physique, les muscles se réveillant doucement face à une pente augmentant en déclivité.