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La croisière s'amuse ! goo.gl/6aAIK Un nouvel article sur le site flambant neuf de la Dring Team

mardi 21 mai 2013

Salut à tous ! Notre site est actuellement indisponible pour cause de travaux... Remise en route cette semaine avec un nouvel article !

lundi 20 mai 2013

Un énorme merci à tous, famille et amis, pour votre présence samedi dernier. Ce retour au bercail était inoubliable et incroyable !! Merci !

lundi 22 avril 2013

 

Bien cuits ou à point ?

previewUne petite semaine, une petite semaine... Ah, elle a été bien longue la petite semaine que nous vous avions promis le temps qu'arrive cet article ! Honte à nous, honte à nous c'est pas gentil ! Mais bon, vous savez ce que c'est les vacances : on lit, on feignasse, on regarde tomber la pluie (ça c'est pour les nantais), on se balade. Et la fin des vacances arrive, et on se dit : "Zut, j'aurai vraiment dû faire ceci et cela". Eh bien, c'est exactement ce qui nous est arrivé. A ceci près que nous en entendons déjà dire : "oui mais vous êtes en vacances perpétuelles depuis septembre dernier !".

C'est vrai, mais ces deux dernières semaines ont été des vacances dans nos vacances. Mais ceci n'est pas encore notre sujet...

Nous n'avons pas encore pu partager avec vous l'épisode El Salvador - Honduras - Nicaragua de notre voyage. Et à vrai dire, ces quelques semaines ont été plus difficiles que d'habitude : moins riches en rencontres, beaucoup, beaucoup plus de chaleur, des routes un peu plus monotones et passantes. Mais bon, cela fait aussi partie du voyage, et si c'était facile tout le temps, vous finiriez par ne pas nous croire. Alors, cette fois-ci, préparez vos mouchoirs, la Dring Team a souffert !

Nous vous avions laissé à la frontière entre le Guatémala et El Salvador (16 mars 2012), petit pays dont, honnêtement, nous ignorions l'existence avant la préparation du voyage. Coincé entre la Guatémala à l'Ouest, le Honduras au Nord et à l'Ouest, et l'Océan Pacifique au Sud, il se traverse aisément dans la journée en voiture. Initialement, nous n'avions pas prévu d'y aller, mais nous avions reçu pas mal d'avis de personnes ayant eu des expériences mitigées au Honduras, seule autre option envisageable. Le relief littoral du Salvador étant beaucoup plus plat que celui du Honduras, nous avons donc préféré rallier les deux frontières en suivant plus ou moins la côte Pacifique.

L'intégralité de notre trajet au Salvador s'est déroulé sous une chaleur accablante. Pas un jour de répit. La première journée a été la moins éprouvante car sans aucun relief, mais les choses se sont cruellement gatées dès le deuxième jour. Nous avons contourné un volcan jouxtant le littoral. La route s'est transformée en montagnes russes : impossible de trouver un rythme, nous avons enchaîné pendant des heures de bonnes petites montées sous un soleil implacable. Jamais nous n'avons n'avions transpiré ainsi : si le sueuromètre existait, nous aurions battu tous les records. Nous avons découvert qu'il est possible de suer par absolument tous les pores de la peau : des doigts, des oreilles, du nez, des lèvres, et même des paupières apparement ! Nous avons pleinement compris le concept de "être abrutis par la chaleur" puisqu'à chaque pause, quand nous arrivions enfin à trouver un peu d'ombre, nous étions complètement hagards, ne parlant plus mais gloussants comme le dindon et la dinde moyens. Heureusement, notre petite étoile a mis sur notre route un groupe de salvadoriens fortunés, cyclistes de sûrcroit, qui se baladaient en compagnie de leur escorte motorisée. Ils nous ont donc gentiment ravitaillé en jus de fruit, club-sandwich, et surtout en eau, car ce jour là nous avons bu chacun plus de 5 litres de liquide en 4 heures.

Cette éprouvante journée a été récompensée le soir par notre arrivée à La Libertad, plage apparement assez connue dans le milieu du surf et des vacances. Et de fait, la plage était blanche bordée de cocotiers, les vagues assez belles et la température de l'eau plus qu'acceptable. Malheureusement, cette trop courte soirée a été l'unique moment de réel plaisir au Salvador. La suite de la traversée a été longue et ennuyeuse. Route droite, chaleur, camions. Pas grand chose de plus à raconter. Nos contacts avec le Salvadoriens ont été assez limités car nous ne nous sommes pas sentis très à l'aise. Nous étions souvent accueillis aux cris de "Gringos, gringos !", comme au Guatémala, mais cette fois ci, nous avons senti plus d'aggressivité dans les voix. Il faut dire que ce pays a quelques justes reproches à faire aux USA. Et puis, dès la nuit tombée, les rues étaient absolument désertes et tous les commerces fermés. Nous n'avons donc pas osé profiter des heures fraîches. Quand à nos deux jours passés au Honduras, nous ne nous étendrons pas non plus, car c'était exactement le même topo, à la différence que l'on nous a même lancé une caillasse. Voila. Nous dressons un tableau fort peu flatteur de ces deux pays, mais nous y avons passé trop peu de temps pour pouvoir y porter un regard objectif. Encore une fois, pour les voyageurs, ou futurs voyageurs qui nous liraient, ce n'est que notre petite expérience restreinte qui parle. Ces pays gagnent sans doute à être mieux connus.

Nous avons passé la frontière entre le Honduras et le Nicaragua le 24 mars 2012, après une nuit dans la ville-frontière (côté Honduras) vraiment crasseuse et pourrie. C'est donc avec un peu de soulagement quand même que nous sommes passés au Nicaragua. Le paysage est rapidement devenu plus agréable, avec l'apparition de jolis volcans, et nous avons de suite senti un accueil beaucoup plus chaleureux de la part des Nicaraguayens (nombreux dons de fruits sur la route). Le Nicaragua est pourtant le pays le plus pauvre d'Amérique Centrale. Nous avons réussi à dormir de nouveau chez des habitants, la famille Ortiz Ramirez, chez qui nous avons passé une excellente soirée, et qui nous ont offert gîte, dîner, douche, et une très intéressante conversation. Une vraie bouffée d'oxygène ! Nous avons suivi, encore, la route côté Pacifique, très passante, sommes passés par la capitale Managua, et avons enfin, enfin, pris une pause dans la ville de Granada.

Après presque un mois de vélo avec seulement 4 jours de pause, autant dire qu'on était HEU-REUX ! Alors là, autant vous dire que ça a été 3 jours de pure glandouille, balades à petit rythme, lecture, gonflage de ballon, sirotage d'eau de coco et... écriture d'article. Granada est une belle ville coloniale, au bord du gigantesque lac Nicaragua, un peu touristique donc forcément un peu plus chère. Mais, sur les conseils d'une amie (merci Tatiana !), nous avons dégoté une chambre dans une sorte de petit hôtel - communauté un peu hippie. Attention, ambiance à la cool !

Après ce bref repos, nous avons repris la route pour notre dernière ligne droite en direction du Costa Rica. Le passage de la frontière, un peu plus compliqué que d'habitude en raison de la foule dûe aux festivités de la Semaine Sainte proche, s'est bien passé, et le 1er avril, nous rentrions enfin au Costa Rica. Le Salvador, le Honduras et le Nicaragua ne nous laisseront pas de souvenirs impérissables, mais leur traversée s'est effectuée dans des conditions particulières : nous devions avancer vite pour être sûrs d'être à temps pour l'arrivée des parents de Marie. Nous ne nous sommes donc pas donné les mêmes occasions d'aller vraiment à la rencontre de leurs habitants.

A l'heure où nous écrivons, nous sommes à San José et la pluie bat le toit en tôle ondulée depuis plusieurs heures. Nous venons de laisser les parents de Marie à l'aéroport, après deux superbes semaines en leur compagnie. Forêts tropicales, volcans en activité, plages de rêve... Ah non, oups, c'est pour le prochain épisode !

Commentaires (2)

  • ZANC

    Bonjour les vacanciers !
    Le soleil chauffait à max… mais vous n'avez jamais avance aussi vite ! ?? Il faut donc se rendre à l'évidence, c'est donc une formidable énergie qui donne malgré tout le peps.
    Je viens de transmettre vos coordonnées à l'un de mes cousins : Alexandre Guesdon. Il devrait faire le Chili à vélo - dans le même sens que vous - à partir d'octobre avec son amie Nancy .
    Gros bisous,
    Nathalie

  • francoise chesnaies

    pour une fois je vais prendre le temps de vous faire un coucou. je lis regulièrement le recit de vôtre superbe aventure avec un sentiment de frustration quand l'histoire s'arrete et qu'il faut attendre environ un mois avant d'en savoir plus. je suis detout coeur avec vous surtout qu'ici on souhaite un peu, beaucoup de soleil mais c'est vous qui le squaté bien je vous fait d'énormes bisous de courage et à bientôt.
    francoise des chesnaies

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