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La croisière s'amuse ! goo.gl/6aAIK Un nouvel article sur le site flambant neuf de la Dring Team

mardi 21 mai 2013

Salut à tous ! Notre site est actuellement indisponible pour cause de travaux... Remise en route cette semaine avec un nouvel article !

lundi 20 mai 2013

Un énorme merci à tous, famille et amis, pour votre présence samedi dernier. Ce retour au bercail était inoubliable et incroyable !! Merci !

lundi 22 avril 2013

 

Cap sur L.A. !

previewBonjour à tous !

Les temps changent : il y a quelques semaines, on nous demandait si nous allions bien, on s'inquiétait de notre santé et de l'état de nos arrières trains. Dorénavant, de plus en plus de personnes semblent se poser une autre question : est-ce que, enfin, il nous arrive autre chose qu'une suite de journées extraordinaires ? La réponse est oui... et non

. En tout cas, nous nous devions d'écrire un article rectificatif.

Même en tant que nomade, finalement, on commençe à ressentir un certain train-train dans les actions de la vie quotidienne. C'est peut-être bon signe, cela signifie sans doute que nous nous sentons plus à l'aise avec notre nouveau mode de vie. Ce dernier est bien sûr loin du rythme métro-boulot-dodo, mais quand même, il nous impose un certain nombre de nouvelles contraintes. Sans faire de liste exhaustive, on trouve par exemple :

  • dépaqueter et rempaqueter tous les jours le matériel
  • essuyer au mieux la condensation et la rosée sur la tente chaque matin, en sachant que toute façon elle ne sera pas sèche au moment de la plier
  • faire la lessive à la main et à l'eau froide (eh oui, la machine à laver le linge est une GRANDE invention du XXème siècle)
  • se sentir sale et mal habillée alors qu'on aimerait bien avoir l'air un peu plus féminine (ça c'est pour Marie)
  • ne pas avoir d'évier pour laisser patienter la vaiselle sale deux ou trois jour avant de trouver le courage de s'y attaquer (ça c'est pour Olivier)
  • la flemme du matin qui arrive sans prévenir et qui empêche les mollets de se réveiller
  • les montées longues et fastidieuses, souvent à la vitesse d'un piéton
  • les descentes contre le vent, dans lesquelles on peine à atteindre 13 km/h en pédalant (véridique)
  • faire les courses régulièrement pour pouvoir consommer des produits frais même si nous n'avons pas de frigo
  • les esprits qui s'échauffent à cause de la fatigue, et la difficulté à communiquer que cela peut entraîner

Bref, rien de très excitant. Pour citer papa Sanso : "c'est quand même pas le monde des Bisounours, hein !". Donc pour ceux que ça inquiétait, oui parfois nous avons des journées difficiles. Mais franchement, nous nous trouvons suffisament veinards pour ne pas nous plaindre de ces tout petits détails. Ce voyage est tellement extraordinaire pour nous ! Chaque jour (ou presque), quelque chose de suffisament génial se passe pour nous faire oublier tout ce qui a pu nous arriver "d'ennuyeux" : admirer un paysage grandiose, voir des baleines passer au large, se faire accueillir les bras grands ouverts par de parfaits inconnus, faire une rencontre inoubliable, etc. Nous suivons le rythme dodo-vélo-dodo, sauf que chaque jour, nous ne savons pas où sera le prochain dodo, ni dans quelle conditions. Ni même ce qui se passera dans la journée. Vraiment, on s'éclate et c'est toujours le meilleur qui prends le dessus !

Notre route entre San Francisco et Los Angeles s'est très bien passée, "a piece of cake" comme on dit par ici. Le départ de San Francisco, le dimanche 6 novembre, a été un peu difficile : on reprend vite goût au luxe d'avoir tous les jours un toit, un lit, une salle de bain. Mais après quelques kilomètres, le rythme est déjà repris. Nous avons suivi la route 1 (prononcer "zeu oine"), qui longe le Pacifique et avons commencé à voir apparaître quelques noms "exotiques".

Nous avons passé une nuit à Santa Cruz. Le jour d'après, alors que nous roulons en direction de Monterey, notre route croise celle d'un autre cycliste. Après quelques minutes de discussion, Andreas nous invite on ne peut plus spontannément à passer deux nuits chez lui, nous permettant ainsi de prendre une journée de repos pour visiter l'aquarium de Monterey. Mais comme ce n'était pas encore assez facile, il nous a fait bénéficier de deux "pass" pour visiter gratuitement ce magnifique aquarium. Encore une fois, nous avons été reçus comme des rois par nos hôtes du moment : Andreas et Antonette !


Une fois passée la baie de Monterey, la route s'est révélée plus difficile. Pendant 3 jours, nous avons suivi cette petite route qui s'accroche à la montagne pour ne pas tomber dans l'océan. Ca monte, ça descend, ça tourne à droite, à gauche, ça remonte encore et ça semble ne jamais redescendre. Mais qu'est ce que c'est beau ! Le deuxième jour a été le plus éprouvant depuis le début du voyage : dès 8h du matin, une tempête s'est levée. Pendant 4h, nous avons pédalé, un fort vent dans le nez, avec une pluie battante qui fouette le visage, peinant dans les montées ET les descentes. Nous nous sommes fait quelques petites frayeurs à cause de voitures un peu trop collantes. Du bonheur quoi ! Nous nous sommes donc arrêtés vers 12h30 ce jour là, complètement épuisés.

Heureusement, après une dernière grosse et longue montée le lendemain, le temps s'est remis au beau et, Ô miracle, nous avons pu inaugurer notre première semaine de roulage sur du plat ! Oui ! Du plat ! Nous avons ensuite enchaîné les rencontres improbables et diamétralement différentes : nous sommes passés par Cambria, où nous avons été accueillis par Don qui nous a emmené à une messe catholique "alternative". Une expérience. A San Luis Obispo, Eunice et Jack, couple d'artistes retraités fans des Monty Pythons, nous ont ouverts les portes de leur maison. A Grover Beach, nous avons passé une soirée très animée avec Karina et Michael, cuisiniers pour artistes en tournée (les Rolling Stones, entre autres, font partie de leurs clients), et leurs deux dynamiques enfants. A Carpinteria, nous avons testé le confort de la moquette du salon chez Lark, infirmière, et ses deux fils. Bref, au risque de se répéter : DU BONHEUR !


Olivier souffrant d'une petite tendinite au talon d'achille, nous avons triché un peu pour ne pas forcer dessus sans pour autant perdre trop de temps (nous avions une date butoir, suspens...) : nous avons donc pris le train pour arriver jusqu'à Santa Barbara. Rendus là-bas, nous étions déjà presque à Los Angeles. La route était jolie mais déjà plus large, plus dangereuse et donc moins agréable. C'est arrivant à Malibu (Hiiiiiiiii Pamela !) que nous avons vraiment commencé à nous sentir de plus en plus proche de Hollywood : grosses villas luxueuses de part et d'autre de la route, Ewan Mc Gregor croisé au premier café où nous nous sommes arrêtés, limousine pick-up sur la route... Normal et classique ! Notre route s'est arrêtée vendredi 18 à Santa Monica, juste à côté de Los Angeles (L.A pour les intimes) où nous avons rejoints nos hôtes de Los Angeles.

Notre séjour dans cette ville n'étant pas fini, nous n'avons pas encore écrit d'article. Et puis, on aime bien préserver du suspens... Tout ce qu'on peut vous dire, c'est que notre séjour à L.A est une festival de choses géniales, et que nous n'aurions même pas osé imaginer la moitié des choses qui nous arrivent. DU BONHEUR !!!

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JoomSpirit