French English Portuguese Spanish

Dernières Nouvelles

La croisière s'amuse ! goo.gl/6aAIK Un nouvel article sur le site flambant neuf de la Dring Team

mardi 21 mai 2013

Salut à tous ! Notre site est actuellement indisponible pour cause de travaux... Remise en route cette semaine avec un nouvel article !

lundi 20 mai 2013

Un énorme merci à tous, famille et amis, pour votre présence samedi dernier. Ce retour au bercail était inoubliable et incroyable !! Merci !

lundi 22 avril 2013

 

La la lala la la la Baja

previewBuenos dias tout le monde (ça y est nous sommes trilingues) !

Après quelques semaines de silence, nous reprenons enfin l'antenne du Mexique en direct du hamac installé à environ 15 mètres du bord de l'eau. Eh oui, ici, sur le péninsule de Basse Californie, on trouve moins souvent internet qu'aux USA et moins d'électicité pour recharger les batteries, ce qui explique ce silence un peu trop long à

notre goût. Depuis Noël, la vie est beaucoup plus douce pour nous. Et ça nous fait du bien car, comparé à la facilité de notre étape étasunienne, le voyage est devenu un peu plus difficile. Pour résumer, il nous a fallu oublier bien vite les normes occidentales mais nous nous sentons tout de même bien en sécurité.

Nous sommes partis d'Ensenada il y a environ trois semaines, après que Marie ai eu le temps de se refaire une santé dans la Casa del Ciclista. Nous n'y avons rien fait de particulier, mais ces quelques jours de repos nous ont permis d'encaisser le choc du des cultures et de commencer à nous immerger dans le Mexique. Tous nos repères ont été balayés lors du passage de la frontière, sur tous le niveaux : nourriture (un choc pour Olivier), niveau et mode de vie, langue, qualité des routes, etc.

Au sortir d'Ensenada, nos premiers jours de vélo n'ont pas été les plus intéressants. La côte nord-ouest de la péninsule est une zone agricole pleine d'activité. La route, en ligne droite sur de nombreux kilomètres, était donc encombrée de gros camions conduits par des chauffeurs, plus pressés de livrer leurs marchandises que préoccupés par notre sécurité. Nous avons donc du développer une sorte de strabisme divergent : un oeil sur la route, l'autre sur le rétroviseur. Nous roulions en essayant d'éviter les nids de poules, toujours près à nous jeter dans le bas côté quand des camions se croisaient à notre niveau. Bref, ce furent quelques jours assez éprouvants ! Après quatre jours plus fatiguants nerveusement que physiquement, malgré la pluie et le vent, nous sommes arrivés à El Rosario. Nous savions qu'il s'agissait de notre dernière ville avant le désert, et nous étions en vérité partagés entre le soulagement de quitter les encombrements routiers et l'appréhension de traverser les montagnes arides sur des centaines de kilomètres. De nombreuses questions nous taraudaient, avec en priorité l'aprovisionnement en eau et en vivres.

À El Rosario, nous avons décidé de renouer avec notre habitude aquise aux USA : solliciter l'hospitalité chez l'habitant. Il était évident que nos savantes techniques de choix de maison et d'accroches que nous avions développé là-bas n'étaient pas adapté à la réalité mexicaine : on ne peut pas trouver un jardin mignon entourant une maison bien entretenue quand il n'y a pas de jardin et que les maisons sont faites de bric et de broc, il est plus difficle de demander de l'eau pour boire alors qu'il n'y même pas d'eau courante non potable, etc. Nous nous étions jusqu'alors débrouillé en campant derrière une échope, dans un terrain vague ou encore dans un camping fermé-abandonné-en construction (rayer les mentions inutiles). Nous avons donc quitté la route numéro 1, la seule traversant la péninsule du nord au sud, et par la même occasion seule route pavée de la plupart des villes, pour nous trouver un logement. Après une matinée de pluie, ce fut une aventure en soit et notre premier stage de conduite en terrain boueux.

Nous avons trouvé là-bas notre première "famille d'accueil" mexicaine et ce fut un vrai plaisir ! Olivia et Gabriel nous ont permis de rester deux nuits et une journée dans leur jolie maison remplie de leurs enfants et petits-enfants. Marie s'est offert le luxe de tomber de nouveau malade pendant la première nuit. Cette fois-ci, on varie les plaisirs : une bonne petite gastro ! Quand les seules "toilettes" à disposition sont un trou creusé à même le sol, surmonté du planche trouée, le tout posé sur une plaque d'agglo qui menace de lacher à chaque pas, on vous laisse imaginer le plaisir que c'est d'avoir des problèmes gastriques dans ces conditions. Du bonheur ! Heureusement, cette étape ne se résume pas qu'à cela, bien entendu. Nous avons passé de très bons moments en compagnie de toute la famille. Pour la première fois, nous avons mangé de la vraie et délicieuse cuisine familiale mexicaine : frijoles (haricots), tacos, tortillas, pomme de terre-chorizo, sauce piment, bunellos (tortillas sucrées). Le tout bien entendu maison, du sol au plafond. Nous avons également renoué avec une autre de nos traditions : la préparation de crêpes. Une soixantaine cette fois pour contenter tout ce petit monde. C'était génial ! Merci beaucoup à toute la famille pour ces bons moments. On pense bien fort au petit dernier de la tribu qui attend sa transplantation du coeur. Bon courage à tous dans cette épreuve.

Nous avons ensuite fait le grand saut et nous sommes enfin engagés dans le désert ! Plus de 400 kilomètres au milieu de rien nous attendaient. Les seules activités humaines se résument à quelques rares "restos" routiers, permettant de d'acheter de l'eau potable. La plupart de ces endroits, en plus d'être extrêmements isolés, ne sont desservis ni en eau ni en électricité. Heureusement que nous avions fait les réserves de nourritures car il n'y avait pour ainsi dire rien ni personne pour nous réapprovisionner. Les rares humains qui travaillent et habitent là vivent des services qu'ils vendent aux routiers, nous n'avons donc pu y trouver que des relations clients-marchands. Bref, l'endroit rêvé qu'a choisit Olivier pour tomber malade à son tour ! La gastro, encore elle ! Il n'a donc pas pu manger pendant cinq jours, ce qui était difficile car nous voulions continuer à avancer... Finallement, plutôt que d'ouvrir une crêperie à notre retour, Olivier songe à écrire un livre sur son nouveau régime amaigrissant très efficace. Heureusement, malgré la difficulté de ce nouvel environement, nous avons pu découvrir des paysages d'une grande beauté. Les photos parlent d'elles-même.


Nous avons changé de fuseau horaire en changeant d'état : bienvenue en Baja California Sud ! La traversée du désert s'est conclue par deux très belles rencontres qui nous ont permis de confirmer la gentillesse et la grande générosité des mexicains : Estela, qui nous a accueilli sur son gazon (le permier depuis un mois, ça change du sable et de la poussière), que nous avons aidé à installer ses décorations de Noël, et Maria et son mari, à Guerrero Negro, qui nous ont bichonnés et permis de redécouvrir les joies de dormir sur un matelas !

Les quelques jours avant Noël ont été une course contre la montre pour rallier le côté est de la péninsule : la mer de Cortès et la ville de Santa Rosalia ! Nous avons donc pédalé vite, surtout le premier jour au cours duquel les conditions ont été plus que favorables. Cela nous a permis de battre notre record personnel : 120 kilomètres parcourus dans la journée ! Et même pas (trop) fatigués ! On étaient un peu fiers quand même. Quand Olivier peut manger, ça va tout de suite plus vite... Nous avons zigzagué entre les volcans, face au vent les deux derniers jours. Puis nous avons enfin atteint Santa Rosalia le 23 décembre, contents, fatigués, et surtout à la recherche d'un peu de chaleur humaine à partager pour Noël. Cela devient une habitude, nous avons encore une fois eu beaucoup de chance. Mais bon, suspens...

La suite au prochain épisode !!!

ensenada-el-rosario

Commentaires (11)

Charger les commentaires précédents
Ajouter un commentaire
JoomSpirit